jeudi 21 janvier 2016

Officier de Dragons, vers 1875




Sous-Lieutenant du 5ème Escadron Territorial de Dragons - 1872 / 1883

Cet ensemble a appartenu au même homme, Me Christian Ethis de Corny (1846 - 1930), ancien bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Paris, et provient de sa succession établie en 1932. 
Ce Picard à l'ascendance militaire de haut rang fut Officier des Gardes Mobiles lors de la Guerre Franco-prussienne de 1870 et Sous-Lieutenant au 5ème Escadron Territorial de Dragons de 1876 à 1884.

- Képi modèle 1873: En drap noir et coiffe garance, doublé de soie carmin. Galons et jugulaires dorés. Chiffre 5 brodé en cannetille dorée. Le bandeau de sudation est doré au petit fer. L'argent comme couleur d'arme sera réglementé en 1884.
- Tunique modèle 1872: En drap noir à parements et col blancs. La jupe est doublée d'étoffe rouge. Elle peut se relever et s'agrafer à la tunique lorsque l'officier est à cheval, laissant ainsi visible cette doublure. Les boutons sot désormais flanqués de la grenade, les numéros de régiment sur ces-derniers ayant disparu avec le Second Empire. Les galons soubise boutonnés au col indiquent l'appartenance à une unité territoriale selon le nouveau règlement, unité au statut hybride, entre l'active et la réserve.
- Epaulettes modèle 1868/72: Similaires au modèle 1868, la IIIème République a cependant dé-numéroté les épaulettes pour y adjoindre en leur bouton un attribut généraliste, ici la grenade. Jusqu'en 1884 ces boutons seront similaires à ceux de l'Infanterie.
- Ceinturon d'Officier de Carabiniers modèle 1845: En cuir noir verni, plaque à la grenade. Cet effet sera attribué aux Dragons de 1868 à 1883. La plaque est doublée d'ue pièce de maroquin vert, couleur des Dragons avant 1868.
- Giberne d'Officier de Dragons modèle 1872: En 1872, l'aigle impérial disparaît au profit de symboles politiquement neutres. Les dragons reçoivent sur leur coffret la grenade sur un rayonnement en laiton doré. Quant à la banderole, le cuir de buffle blanchi disparaît au profit de cuir verni noir. Les attributs dorés au mercure conservent la tête de lion mais, là encore, la grenade remplace l'aigle.
- Sabre d'Officier de Dragons modèle 1854: Fabriqué à la Manufacture de Châtellerault en 1873, ce sabre restera en service jusqu'à la Première Guerre Mondiale.



Képi de police, vers 1910


Képi de la Sûreté Niçoise, vers 1910

Un peu de chauvinisme par cet effet, conçu en lieu et place du café où je prends ma pause déjeuner. 

Je recherche toute pièce de la Sûreté Niçoise antérieure à 1945.

Sabres de Cavalerie type Dérué



La IIIème République a été une période faste - et la dernière - pour les fourbisseurs qui ont pu concevoir d’innombrables fantaisies pour leurs clients sur les modèles disponibles (1822, 1854, 1882, 1896). Outre la production de lames, de moins en moins adaptées au combat, on note une profusion de types de garde en concurrence des modèles réglementaires. A côté des gardes sophistiquées, chargées et ciselées, une autre mode va au courant inverse fait de lignes fluides et de motifs discrets voire d'absence de motifs.
Le Lieutenant-Colonel Dérué préconise l'emploi d'une garde enveloppante aux fins de protection du soldat sans s'attarder pour autant sur la piètre qualité des lames d'alors dû en particulier à leur faible épaisseur. Cette garde se décline en de lourds modèles et e des modèles plus fins.
Ici, deux exemplaires montés sur des lames de type 1882 d'Officier de Cavalerie. Le premier, produit vers 1890 est d'une lourdeur à déplacer dangereusement le centre de gravité du sabre. Quant au second, plus tardif, plus fin, moins chargé et plus abouti, il est joint à une garde en corne blanche, élégance supplémentaire.

Sabres de Cavalerie lourde type Préval



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Vers 1830, le Colonel Préval préconisait l'emploi pour la Cavalerie de ligne et de réserve d'une forte lame à section triangulaire surmontée d'une massive garde enveloppante à huit branches.
Ce modèle ne fut pas accepté mais fut quand même produit en infimes quantités par des fourbisseurs pour certains officiers. Vulgairement, on peut le nommer "modèle 1831".
S'il ne reste que quelques exemplaires, à compter sur le doigt d'une main, de sabres constitués de la garde et de la lame du Colonel, on retrouve parfois quelques modèles de fantaisie surmontés par des gardes plus communes, et ce jusque dans les années 1900.

Le premier sabre, d'une grande rareté et dans un état exceptionnel, est tel que préconisé par ledit Colonel Préval pour les officiers. La lame, dans son poli blanc, à section triangulaire de Coulaux longue de 1 mètre est surmontée d'une garde gravée et - fait exceptionnel si on prend en compte les cahiers d'Ariès - dorée au mercure. La fusée est recouverte de galuchat foncé. Il est présenté dans un autre article avec un Colonel de Cuirassiers vers 1855/1859.

Le deuxième sabre présenté ici a été produit par Coulaux à Klingenthal vers 1840. S'il s'inspire du modèle Préval par la section triangulaire de sa lame, celle-ci reste plus chétive et on reconnaît là le travail d'un fourbisseur pour la fantaisie d'un officier qui a fait apposer une garde plus commune, ici une 1822 d'Officier de Cavalerie de Ligne.

Le troisième sabre est plus exceptionnel par ses caractéristiques. Car ici, la lame provient directement d'un modèle originel, contemporain du Colonel Préval, marquée du fourbisseur Manceaux à Paris, en 1832. La garde, montée à la Belle-Epoque s'inspire directement du modèle Préval par ses huit branches et sa massivité. Elle est stylisée selon des lignes plus épurées à la mode vers 1900 et par un plateau orné d'u damier. La qualité des alliages et du montage est excellente. Le fourbisseur qui a remonté la lame sur se garde a signé l'effet en re-gravant la lame de sa cartouche Backès & Delacour Paris.

Enfin, le quatrième sabre ci-dessous est probablement l'un des modèles fabriqués vers 1835/1840. Il a la particularité d'avoir une lame de 99cm sans marquages mais surtout une garde Préval de type troupe, parfaitement au modèle, à ceci-près qu'elle est montée sur le sabre avec une calotte d'officier de type 1845 d'Infanterie et un filigrane surlié.


Sabres d'Officier de Cavalerie légère modèle 1816



Le sabre d'Officier de Cavalerie Légère 1816 n'est consacré par aucun règlement. Il s'intercale entre le modèle An XI ( produit jusque dans les années 1840 et porté jusqu'au Second Empire) et le modèle 1817 qui sera lui délaissé par les Officiers de Cavalerie au profit des Officiers de Gendarmerie. Ce sabre est donc en lui-même assez rare car très peu produit.
Ici, deux exemplaires produits par Klingenthal en 1819 distincts par leur fantaisie: le premier a une garde à long quillon, fabriquée par Pirmet, fourbisseur parisien plus connu pour ses sabres orientaux; le second est plus étonnant par sa garde, d'abord destinée à la forte-épée d'Officier de Cavalerie de ligne modèle 1817. Garde d'autant plus surprenante qu'elle n'est pas dorée et demeure sous son aspect argent.


Sabre d'Officier de Cavalerie de Ligne, 1814




Sabre d'Officier de Cavalerie de ligne, fin 1er Empire

Inspiré du modèle des Grenadiers à cheval, ce sabre est datable, selon les poinçons de sa lame, de 1814. La garde, dite "de bataille" est flanquée d'une grenade. Le fourreau en métal est orné en sa cuvette par du laiton ciselé. Ce type de sabre disparaîtra du service dans les années 1820.




Officier de Dragons, 1914


 


Capitaine du 16ème Dragons, entrée en guerre, 1914

- Casque modèle 1872/74: Sur une bombe nickelée, cimier et bandeau en métal doré. En tenue de campagne, il 'y a pas de plumet. Ce casque pourrait dans cette configuration revêtir une housse de protection en tissu cachou.
- Bonnet de police modèle 1891: En drap de qualité noir passepoilé de blanc, trois galons en pointe argent. 
- Tunique de Capitaine modèle 1898: Tunique de deuxième tenue, à poches. En drap noir parementé de blanc, son col est brodé au chiffre 16, identifiant le régiment de Reims. En tenue de campagne, des trèfles blancs d'Officier sont apposés aux épaules. Un faux-col blanc complète l'effet.
- Etui de revolver modèle 1892: En cuir verni noir, il comprend le holster ainsi que le baudrier et la courroie-ceinturon sur laquelle est suspendue une paie de gants fauve.
- Ceinturon modèle 1883: Invisible car posé sous la tunique, il est constitué de cuir noir verni fermant par une boucle à ardillon. Afin de retenir le sabre, une bélière de type "gourmette" y est accrochée et ressort vers l'extérieur par une fente sur la tunique.
- Porte-cartes modèle 1887: En cuir grenelé noir il est suspendu au ceinturon de sous-tenue par deux lanières de cuir. Une petite serrure permet de conserver la confidentialité des documents transportés.
- Culotte modèle 1888: Invisible sur la photo, comme les bottes en cuir noir verni et leurs éperons, la culotte est taillée dans du fort drap garance et garnie de bandes noires.
- Sabre d'Officier de Cavalerie modèle 1896: Sabre fabriqué à la Manufacture de Châtellerault en 1905. Il est de 1ère taille, destiné à l'origine pour les officiers de cuirassiers mais il peut équiper les officiers de grande taille des autres corps de Cavalerie. La garde, ciselée sur des motifs Art-nouveau , est dessinée par Alexandre Falguière. Lui est suspendu une dragonne d'Officier tressée en cuir fauve de campagne.




Dolmans d'Officiers de Chasseurs d'Afrique, vers 1855





Dolmans d'Officiers de Chasseurs d'Afrique, vers 1855

Ces deux dolmans évoquent la Cavalerie d'Afrique. En parallèle d'une tunique à jupe ample, les officiers disposaient de ce type de dolman, remplacé par le règlement de 1862 par un effet similaire mais dont les brandebourgs sont désormais fermés par un bouton. Ici, ces derniers sont lâches. Pour autant, ce dolman continuera d'être porté jusqu'en 1871. Les parements sont aunes couleur d'arme et les galons en nœud hongrois dorés.
Le premier est destiné à un Capitaine, le second à un Sous-Lieutenant. Afin de rappeler le théâtre oriental de ces troupes ces tenues sont largement brodées, en particulier sur leur dos. 



Officier de Dragons, vers 1890


Chef d'Escadrons de Dragons détaché d'Etat-Major - 1883 / 1899

La pelisse a appartenu au Lieutenant Auguste Gouraud (1873 - 1916), du 16ème Régiment de Dragons de Reims, Mort pour la France. Tué à l'ennemi au Champ d'Honneur de Bouchavesnes-Bergen (Somme) alors  qu'il avait été versé au 67ème Régiment d'Infaterie en qualité de Chef de Bataillons.
Le dolman était propriété de Jules-Marie Geslin de Bourgogne (1839 - 1912), Major au 9ème Régiment de Dragons d'Epernay de 1884 à 1889. Cette famille comtale est liée aux Armes et aux Ordres. Son père ainsi que ses Frères sont (ou étaient) tous officiers dans l'Armée, en particulier dans la Cavalerie. Si moins d'informations que son frère Yves nous parviennent, il semblerait que ce poste au 9ème Dragons soit son dernier avant retraite.
Quant à la culotte, une étiquette de fabrication datée de 1914 mentionne le nom "Janin". Compte tenu de nombreux homonymes dans l'Armée Française à cette date, il est  quasi-impossible d'en retracer son histoire. Cependant, il est possible qu'elle appartint au Vétérinaire Janin, officiant alors au 16ème Dragons ou encore au Médecin-Major du même nom exerçant au 17ème R.A.C.


- Casque d'Officier de Dragons modèle 1872/74: Sur une bombe nickelée, le bandeau et le cimier sont en métal doré au mercure. La coiffe intérieur est dorée au petit fer. Le plumet devrait être tricolore.

Képi de Chef d'Escadrons de Dragons modèle 1886: Sur fond noir, quatre galons argent. Haut de coiffe en étoffe garance. Le chiffre 9 est estampé dans un métal argent imitant la cannetille.

- Pelisse modèle 1875: Effet non-obligatoire, d'abord réservé aux officiers de Cavalerie, cette pelisse est doublée d'astrakan et ferme par cinq brandebourgs. C'est une des plus belle et coûteuse pièce d'uniforme de la Belle Epoque. Au dos, on y trouve un fabuleux papillon brodé. Les doubles galons soubise au dos indique un effet taillé pour un Officier Supérieur; pourtant, la pelisse présentée a appartenu à un Lieutenant / Capitaine. Dans une de ses poches, la nominette avec la date de fabrication (1906) et un ticket de tramway de Reims resté là depuis plus de 100 ans... Dans une autre poche, une paire de gants d'officier de couleur "beurre frais".

- Dolman de Chef d'Escadrons modèle 1884: Ce dolman nominatif a appartenu à un officier issu de la noblesse française. Sur drap de fond noir, des galons argent en nœud hongrois, et 9 brandebourgs. Le col est sur fond blanc, couleur des dragons, brodé au chiffre 9. Des trèfles de petite tenue, en poil de chèvre noir équipent l'effet qui dispose aussi de trèfles de grande tenue en cannetille argent. Sur le dolman, on y a apposé des aiguillettes d'Etat-Major argent.

- Culotte modèle 1888: Cette culotte de cheval garance à bandes noires d'Officier de Cavalerie de Ligne est nominative. Renforcée pour l'équitation à l'entrejambe, elle a été taillée par l'artisan du 16ème Dragons de Reims selon les boutons.

- Ceinturon d'Officier modèle 1883: Se plaçant sous le dolman, ce dernier est invisible. Il est conçu à partir de cuir verni fermant par une boucle à ardillon duquel est suspendu une bélière de type "gourmette" au travers d'une fente das la tunique.

- Décoration: Croix d'Officier de la Légion d'Honneur de type ordonnance IIIème République. 

- Sabre d'Officier de Cavalerie modèle 1882: Ce sabre au modèle 1882 comporte une fantaisie en sa garde Dérué, une garde d'essai massive et lourde qui contraste avec le faible poids de la fétiche lame de ce modèle. Est suspendu une dragonne d'Officier supérieur modèle 1845. Ce type de dragonne est toujours en service aujourd'hui.

- Bottes d'officier: En cuir verni et glacé, de forme élégante et dans leurs embauchoirs, elles sont équipées d'éperons nickelés du modèle 1872.




Officier de Chasseurs à cheval, vers 1860




Capitaine du 11ème Chasseurs à cheval - 1860

Shako d'Officier de Cavalerie légère modèle 1855: Fût en carton recouvert de toile cirée noire, visière carrée et intérieur doublé de soie bleu. Celle-ci étant malheureusement en mauvais état, très sèche et en dislocation. Jugulaires intérieures en cuir noir. Le bandeau de sudation est doré aui petit fer. Le pompon est celui destiné aux Officiers supérieurs. En attendant le talpack, il fera l'affaire.

- Dolman de Capitaine modèle 1854Sur fond de drap vert foncé d'officier. L'avant fermant au moyen de 18 brandebourgs, chacun ornés de trois boutons-grelot estampés du chiffre 11. Brandebourgs et garnitures en poil de chèvre noir. Galons en nœuds hongrois en soutaches d'argent.
Sur l'arrière, au bas, cinq boutons similaires à ceux de l'avant ornant la pointe. Comme souvent sur les vieux effets tissu, quelques trous de mites sont à déplorés. Intérieur en drap écru avec ceinture de maroquin rouge. Doublure du col velours.

- Giberne d'Officier modèle 1852: Le coffret est désormais estampillé de l'aigle non-couronné. Il est suspendu à une banderole en galon soubise argent traversé par trois raies vert foncé sur laquelle des éléments dorés au mercure complètent l'effet.

Cordon-raquette: Le cordon-raquette ornera la tenue des Officiers de Chasseurs à cheval de 1854 à 1860. En chèvre noire tressée au tiers, il se termine par trois pompons à cordes de pluie (pour officier inférieur). L'autre extrémité est constituée d'un long cordon destiné au serrage au col.

- Sabretache d'Officier de Cavalerie légère modèle 1852: Cet élément est attribué aux Chasseurs en 1860. Il est commun aux Hussards. En cuir verni noir, est suspendue la sacoche sur laquelle l'aigle non-couronné est apposé. Le ceinturon est doublé par du maroquin vert (cela est une restauration contemporaine, effectuée dans les règles de m'art, destinée à renforcé ce fragile effet). Le ceinturon
est fermé par deux médaillons au motif de tête de lion reliés par un "S" imitant un serpent.

- Décorations: Aux côtés de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur du modèle ordonnance 1852, on trouve la médaille commémorative de la Campagne d'Italie, bien que le 11ème Chasseurs à cheval se soit illustré en Algérie. La Croix de Chevalier de l'Ordre Militaire de Savoie est une rare distinction, distribuée par le futur Roi d'Italie Victor Emmanuel II à certains officiers français pour leur engagement aux côtés des troupes sardo-piémontaises cotre les Autrichiens.

- Sabre d'Officier de Cavalerie légère modèle An XI: Souvent observé sur des photos d'époque, le sabre qui a fait la gloire du 1er Empire est encore largement populaire sous le Second. Ici, l'objet est fabriqué à Solingen vers 1810. Sa lame est bleuie aux 2/3. Lui est suspendue une dragonne pour officier inférieur au modèle 1845.


Afin de parfaire cette tenue, je recherche:
- Un Talpack complet modèle 1854 d'Officier de Chasseurs à cheval



Officier de Cuirassiers, vers 1860


Capitaine de Cuirassiers, vers 1860

- Casque d'Officier de Dragons modèle 1845: Si le cimier a conservé toute sa dorure, ce casque a quelques défauts: intérieur absent et marmouset fêlé. Par endroit, le bandeau en vache marine a perdu ses poils. Le plumet est une copie pour l'exposition afin de ne pas abîmer l'original sous le poids de l'éventuelle poussière. La queue de cheval est encore bien fournie. Les jugulaires, comme souvet observé, sont au modèle 1844 en "8" striées.
- Cuirasse d'Officier modèle 1855: La cuirasse est en métal poli, fermé par une ceinture de cuir et par deux bretelles dorées au mercure. Intérieur marqué 1861.
- Gilet d'Officier modèle 1862: Rarissime effet, fermé par des boutons en os. Les bourrelets rouges succèdent aux bourrelets bleus.
- Epaulettes d'Officier modèle 1845: De corps argent, elles sont surmontées par un bouton argent au chiffre 6 estampé sur des grenades.
- Décoration: Accrochée à la bretelle gauche, la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au modèle d'ordonnance de 1852.
- Sabre d'Officier de Cavalerie de Ligne modèle 1822: (photo ci-dessous) Marqué de la Manufacture Royale de Klingenthal en 1826, ce sabre ne sera remplace réglementairement qu'en 1868 par le modèle 1854 d'Officier de Carabiniers et de Cavalerie de Réserve, autre nom de la Cavalerie lourde à l'époque. Lui est suspendu une dragonne de petite tenue en soie noire, typique du 2nd Empire. Le sabre présenté sur la photo principale est un modèle d'Officier de type Préval (voir articles suivants).
- Ceinturon d'Officier de Cavalerie de ligne modèle 1845: Ceinturon d'Officier de Cavalerie de modèle 1845 en buffle blanc surpiqué à plateau doré à la grenade.


- Je recherche une tunique d'Officier de Cuirassiers M1859










Officier de Dragons, vers 1860



Capitaine au 12ème Dragons - 1852 / 1868

- Casque d'officier de dragons modèle 1845: (voir article postérieur). L'olive or du plumet est authentique, à l'état neuf. Le plumet en lui-même est une copie.

- Kurtka d'Officier du 12ème Dragons modèle 1845: Chaque régiment disposaient de ses propres couleurs. Le 12ème Dragons était affublé d'un plastron, de passepoils, revers rouge sur fond vert sapin, commun à toutes les unités. Le numéro du régiment est frappé sur les boutons. Au dos, des grenades en cannetilles sont brodées sur les pans de la tenue.

- Epaulettes de Capitaine du 12ème Dragons modèle 1868: Malheureusement,, je 'ai pas trouvé les rares épaulettes modèle 1845 à fond de tissu vert. A défaut, la kurtka est équipée d'épaulettes modèle 1868 à fond bleu de nuit, similaires à l'Infanterie.

- Ceinturon d'Officier de Cavalerie de ligne modèle 1845: La plaque dorée au mercure à la grenade vient fermer un ceinturon en cuir blanchi. Ici, il a été ciré par son ancien propriétaire et est probablement d'époque IIIème République. Cependant, ladite plaque comme les  bélières sot bien d'origine.

- Giberne d'Officier de Dragons modèle 1852: Coffret à l'aigle sas couronne suspendu à une banderole en cuir de buffle blanchi aux motifs dorés au mercure.

- Décorations: notre officier est décoré de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur,, au modèle d'ordonnance de 1852, de la Médaille britannique de la Campagne de Crimée ainsi que de l'ordre turc du Médjidie. Ces deux dernières décorations étrangères furent attribuées à des soldats français ayant participé à la Campagne de Crimée (1853 - 1856).

- Sabre d'Officier de Dragons modèle 1854: Comme armement, est suspendu au ceinturon un sabre fabriqué, selon ses marquages, à la Manufacture Impériale de Châtellerault en Octobre 1862. La garde, quant à elle, paraît plus ancienne et semble provenir d'un 1822 d'Officier de la Ligne puisque qu'elle porte les inscriptions "Manceaux à Paris" ainsi qu'un matriculage (sic) et un ornement de quillon symboliques des productions de la Restauration. Comme dragonne, est suspendu un modèle pour officier inférieur au règlement de 1845.



Afin de parfaire cette tenue, je recherche:
- Une paire d'épaulettes modèle 1845 d'Officier de Dragons à fond vert., si possible de Chef d'Escadrons.